Question n° 19568 adressée à M. le ministre des affaires étrangères et du développement international À publier le : 14/01/2016 Texte de la question : |
M. Alain Houpert attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur l’expulsion de Chine d’une correspondante du Nouvel observateur, le 31 décembre 2015. En raison de son intérêt soutenu pour les régions du Tibet et du Xinjiang, elle figurait sur une liste noire de journalistes devenus indésirables en Chine. Après la rédaction d’un article évoquant la répression de la minorité ouïgoure au Xinjiang, elle a fait l’objet d’une violente campagne dans les médias d’État chinois. Convoquée à plusieurs reprises par le centre international de la presse (IPC), l’organisme de tutelle des correspondants étrangers, elle s’est vu refuser une carte de presse, sésame indispensable pour renouveler son visa et il lui a été demandé de présenter des excuses publiques. La France est attachée à la liberté de la presse, au respect de la sécurité et de la liberté de ses journalistes. C’est pourquoi il lui demande quelles dispositions a prises le Quai d’Orsay, pour tenter de convaincre la Chine de renoncer à cette expulsion et de réexaminer la demande de cette journaliste, afin qu’elle puisse revenir exercer sa mission en Chine. Il le remercie de sa réponse. |