Question n°22195 adressée à M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement À publier le : 09/06/2016 Texte de la question : M. Alain Houpert attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur le dépistage de la tuberculose bovine en Côte-d’Or. La tuberculose bovine est une maladie dont le germe peut être présent de manière rémanente dans le sol, ce qui rend d’ailleurs pratiquement impossible son éradication. |
En Côte-d’Or, on multiplie les tests interféron gamma et l’intradermotuberculination comparative (IDC) dans les élevages bovins et les bovins suspects sont abattus. Les élevages déclarés foyers subissent un abattage total ou partiel. Seulement force est de constater que cela n’a jamais empêché le retour de la maladie puisqu’elle se retrouve dans l’environnement (sol, eau, faune sauvage). Compte tenu de la limite des tests actuels, il reste difficile de déceler rapidement et exhaustivement la présence de la maladie. Aujourd’hui les éleveurs de mon département ne supportent plus l’abattage de certaines de leurs bêtes, voire de leur cheptel en totalité. Ils demandent que les bêtes de leurs troupeaux réactives au test, classifiées comme petites « douteuses » et « non conclusives » soient épargnées, ils ne veulent plus, non plus être obligés d’éliminer des bovins suspects en gestation et souhaitent que ceux-ci soient laissés en vie jusqu’au sevrage de leur veaux (6 à 8 mois) à la condition de leur isolement total en bâtiment. De plus, les mesures de dépistage prises en Côte-d’Or sont ressenties comme injustes par les éleveurs, car d’un département à l’autre, les examens et les méthodes varient. C’est pourquoi il lui demande quelles sont les dispositions que compte prendre le Gouvernement pour apporter une réponse immédiate et positive à l’angoisse de ces éleveurs et s’il entend faire le nécessaire pour qu’en France le dépistage de la tuberculose soit exécuté sur l’ensemble du territoire avec les mêmes produits et les mêmes exigences. Il le remercie de sa réponse. |